le psychologue 

Le psychologue  est un professionnel qui a suivi une formation universitaire minimum de niveau Bac + 5. Il  a suivi   dans de nombreux cas une formation personnelle ( analyse ou  psychothérapie) et des formations complémentaires à sa pratique de thérapeute . Il n'est pas médecin et ne prescrit donc pas de médicaments. Il soigne exclusivement par le maniement de la parole, par l'expression des mots (maux) et aide le patient à faire émerger en lui de nouvelles manières de penser, de vivre émotionnellement et de réagir face aux situations qui lui posent problème. C'est un spécialiste des souffrances psychiques.

Il existe une multitude d'écoles, chacune utilise des méthodes de thérapie différentes (TCC, approches rogeriennes, Gestalt, systémie,...).

 Le psychologue travaille en lien avec un réseau de partenaires professionnels vers qui orienter la personne et auxquels il peut faire appel selon les besoins évalués : médecin, psychiatre, pédopsychiatre, psycognitiviste, psychomotricien, structures de soin…

Les consultations d’un psychologue ne sont pas remboursées par la sécurité sociale (néanmoins, certaines mutuelles proposent un remboursement). Le patient n'a pas besoin d'ordonnance de son médecin pour consulter un psychologue.

le psychiatre 

 Il a suivi le cycle complet des études de médecine à l’université, avant de se spécialiser en psychiatrie, ce qui correspond au total à dix années d’études.  C’est donc le seul praticien habilité à prescrire des médicaments.. Bien souvent, les psychiatres complètent leur cursus médical par une formation en psychothérapie. Ce qui leur permet de cumuler les titres. Le psychiatre diagnostique et traite les troubles mentaux. Il soigne les maladies lourdes telles que schizophrénie, paranoïa, autisme ou encore le trouble bipolaire et  traite également les troubles psychiques plus légers et courants : dépression, crises d’angoisse (ou attaques de panique), anxiété, phobies, troubles du sommeil…

Le psychiatre étant médecin, ses consultations sont remboursées par la sécurité sociale.

le psychanalyste

Il n’existe aucun  diplôme d’Etat reconnu pour devenir psychanalyste.   On associe souvent le courant  psychanalytique au  divan. Le patient  est invité à exprimer librement ses pensées, émotions, souvenirs et autres fantasmes. Le praticien intervient très  peu. Il guide uniquement le patient dans l’exploration de son inconscient en mettant l’accent sur ce qui lui semble intéressant. Une cure dure ainsi plusieurs années, à raison de une à deux  séances par semaine, jusqu’à ce que l’analyste et l’analysant décident d’y mettre fin d’un commun accord. Ce cadre est très contraignant mais est nécessaire à l’aboutissement du travail. La psychanalyse se révèle particulièrement efficace pour un travail d’introspection.  En revanche , il a peu d'effet curatif sur les troubles anxieux.

 Les consultations d’un psychanalyste ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.

psychotherapeute

Concernant le titre de psychothérapeute, il faut savoir que la réglementation en vigeur ne permet pas de protéger le public des dérives sectaires.

En effet, le parlement a voté une loi relative à la politique de santé publique  le 09/08/2004. Celle-ci, et notamment son article 52 (amendement Accoyer), comporte un vide juridique qui a permis une explosion de "psycho...thérapeutes" en tous genres.

L'intérêt grandissant pour la psychologie a fait naître de multiples formes de "psychothérapies" de services, en faveur de l'épanouissement personnel, utilisant des méthodes sérieuses ou malheureusement parfois des méthodes plus farfelues...

Le titre de psychothérapeute peut donc être légitimement utilisé par des psychologues et des psychiatres qui offrent des services de psychothérapie et qui bénéficient d'un niveau d'études universitaires hautement qualifié...mais aussi par toute autre personne peu ou pas du tout formée.

Un décret (n°2012-695 du 07/05/2012) a récemment permis de mieux protéger le titre de psychothérapeute, mais la formation nécessaire à l'obtention de ce titre reste encore trop légère pour garantir de bonnes pratiques.